Les hommes du début

Les hommes du début de l’histoire

Jean-Pierre Colle à 6000 mètres en onde à Saint Auban
Jean-Pierre Colle à 6000 mètres en onde à Saint Auban

Dans ces onglets sont présentés les quelques personnes qui ont véritablement créé l’association vol à voile Léonard de Vinci plus connu désormais par son alias Touraine Planeur.

Cela n’enlève rien à ceux qui arrivés plus tard ont contribué au bon fonctionnement du club et à son développement. Qu’ils soient ici remerciés pour tout ce qu’ils ont fait. Je n’en citerais aucun craignant par trop d’oublier quelqu’un.

Michel Cochet

Michel Cochet 

Michel était pilote de chasse. Débutant comme sous-officier Michel a terminé sa carrière en tant que colonel. Sa passion, les avions bien sur, le vol mais surtout et par dessus tout l’enseignement du pilotage. C’est, bien entendu, cette volonté de former les jeunes qui l’a conduit à Tours à l’école de chasse au sein  de laquelle il a œuvré de très nombreuses années. Ses qualités d’instructeur l’ont conduit à prendre de très nombreuses responsabilités au sein de l’armée de l’air, notamment celles d’officier sécurité des vols mais également celle d’enquêteur après incident ou accident. Ses analyses ont fait autorité.

Prenant sa retraite Michel s’est tout naturellement dirigé vers l’enseignement du pilotage dans le civil. C’est à Amboise-Dierre qu’il apportait ses compétences tant comme instructeur avion que comme instructeur planeur. Nous nous sommes connus là en 1982. C’est là aussi que l’histoire de notre club Touraine Planeur a commencé : nous avons vécu à Amboise-Dierre, ensemble, toutes les vexations, les entourloupes, les avanies des personnes mal intentionnées à l’égard du vol en planeur. Michel a encaissé trop de coups au regard de la disponibilité qu’il a toujours manifestée aux Ailes tourangelles et des services qu’il a rendus. 

Après la séparation de la section vol à voile de sa tutelle et la création de l’AVVLV, c’est Michel qui a organisé la saison à Saumur, là où il avait aussi des attaches aéronautiques mais également familiales. Dévoué il chargeait dans sa voiture les élèves en différents endroits de Tours avant de rejoindre le terrain de St Hilaire St Florent. Combien d’aller-retour avons-nous faits avec nos voitures chargées d’élèves ?

Par extraordinaire, alors que nous cherchions où construire notre aérodrome, nous étions parvenus l’un et l’autre par des chemins différents à la Raudière au Louroux. Antoine et Marilyne Baron, agriculteurs cherchaient à diversifier leurs revenus. L’adresse était la bonne ! Un vol nous avait permis de voir d’en haut les deux champs convoités séparés par une haie. Michel voyait la piste. Moi, pas du tout. Nous en avons longuement discuté. Puis un arpentage a permis de dérouler les presque mille mètres souhaités. Plus d’hésitation, il fallait foncer ! A Michel les demandes administratives, les dossiers à remplir. A moi la recherche des 350 000 Frs nécessaires à l’achat des terrains et celle des cautions !

Par la suite Michel a occupé la place de chef-pilote au sein de notre association avec dévouement et passion. Notre collaboration a toujours été sincère, directe, franche. Il appréciait parfois difficilement mes méthodes de « bulldozer » mais n’hésitait jamais à « recoller » les morceaux après l’une de mes interventions musclées. Il faut dire que certaines administrations, dont au départ, le district aéronautique, faisaient tout pour faire capoter notre projet  ! J’étais le méchant, il était le gentil. Quel dévouement pendant toute cette période ! Parfois Michel appelait mon bureau et prenait rendez-vous pour être certain de me rencontrer ! Ma secrétaire lui fixait un créneau horaire. Et nous discutions. Nous n’avons jamais eu de problème ensemble. La vision commune de ce qu’il fallait faire, la sincérité de nos échanges, le respect que nous nous sommes toujours manifestés, la disponibilité que nous avons toujours accordée l’un pour l’autre et surtout l’extrême confiance que nous avions l’un en l’autre sont venus à bout des plus grandes difficultés.

Ce que nous ne savions pas, c’est que nous allions nous séparer. Une nomination en Rhône-Alpes me contraignait à démissionner de la présidence. Michel était le seul apte à reprendre le flambeau, ce qu’il fit avec beaucoup de réticence pressentant les problèmes de santé de sa chère épouse. Fort heureusement il trouva en Jacques Boitte un chef pilote dévoué et disponible.

Comme président, Michel passait un temps infini en appels téléphoniques, rédaction de courriers, rendez-vous pour faire vivre ce club qui lui tenait tant à cœur. Je rongeais mon frein à Grenoble où j’allais me heurter à tant de difficultés professionnelles, non sans prendre régulièrement des nouvelles de notre association. De son côté Michel n’hésitait jamais à me téléphoner pour me donner les dernières évolutions mais également pour que nous discutions comme au bon vieux temps avant qu’il ne prenne une décision.

 Il m’avait un jour montré un brouillon de lettres pris et repris des dizaines de fois. Il m’avait avoué avoir finalisé son écriture à trois heures du matin. C’est épuisé qu’il a passé la main à Jean-François en 1996. J’avais longuement discuté avec lui au téléphone depuis Grenoble. Il n’en pouvait plus. Et puis, son épouse, la douce et charmante Annick commençait une maladie qui finirait par l’emporter. Cela ne lui a pas interdit de poursuivre quelques années son rôle d’instructeur avec passion. Je l’entends encore me raconter dire à un élève dont l’approche à basse vitesse était tangente : « là, il va falloir faire quelque chose parce qu’on va pas tarder à se casser la gueule ! » Laisser faire l’élève à la limite pour qu’il se rende compte. Et puis expliquer, expliquer, débriefer et repartir en vol.

Un soir, j’arrivais de Grenoble pour rejoindre le terrain du Louroux. Après m’être installé dans mon mobil-home, je rejoignais la piste. Je suivais des yeux un Bijave qui se présentait, face au nord, manifestement trop haut. Le planeur était déjà à mi-piste à une altitude ne lui permettant plus de « faire » la piste. Je m’inquiétais aussitôt pensant à un élève en difficultés. Puis, je vis le planeur virer à 90° vers l’Est, faire une très courte vent arrière rapprochée et venir se poser en tout début de piste à contre QFU ! Je me précipitais et trouvais Michel expliquant à l’élève la visualisation du plan de descente, reprenant inlassablement puis finissant son exposé par « là, tu vois, tu étais trop au-dessus du plan ! » pas un mot plus haut que l’autre, pas un éclat de voix mais une démonstration de haut vol ! « On remet le Bijave en piste et on y retourne ! »

Vint le temps où la maladie s’aggrava chez son épouse. Vint ensuite l’immense douleur douleur de la séparation. Puis la maladie se déclara chez lui peu de temps après le départ d’Annick. Sa présence à notre assemblée générale quelques temps avant sa propre disparition nous avait réconforté car toutes les difficultés que nous vivions alors n’étaient rien auprès de celles que nous avions connues au début du club. Ce soir-là Michel s’était enquit de trésorerie, d’ambiance, de salariés, de chef-pilote, d’élèves-pilotes, de formation en quelque sorte de tout ce qui fait, à notre sens à tous les deux, un club aéronautique qui fonctionne correctement. Il revivait avec fougue et passion ce que nous avions construit beaucoup tous les deux sans pour autant oublier combien nous avons été aidés par de fidèles compagnons.

Puis il nous abandonna un petit matin de juin, nous laissant orphelin.

Ce que je regrette c’est que son souvenir s’efface de Touraine Planeur car peu, très peu savent tout ce qu’ils doivent à Michel et en premier lieu l’existence même de Touraine Planeur.

Le temps qui passe est ingrat.

 

Bernard Charrier

Bernard Charrier

Bernard Charrier, instructeur enseigne les rudiments du pilotage à une élève de Marmoutier.
Bernard Charrier, instructeur enseigne les rudiments du pilotage à une élève de Marmoutier.

Bernard arrivait du Mans où il avait appris à voler en planeur. Au moment où Michel et moi lancions la section vol à voile des Ailes Tourangelles, sa passion de la mécanique des machines l’a conduit tout naturellement vers l’atelier du club alors dirigé par un salarié, Jean-Claude. Nous avions refait ensemble l’intérieur des Bijave pour les rendre plus accueillants : moquette, peau sur les sièges, tableau de bord repeint mais… toujours autant de courants d’air !

Lorsque nous sommes allés à Saumur c’est Bernard qui prit en charge la gestion administrative des machines ainsi que l’entretien annuel. Lorsque la fédé nous a confié un avion remorqueur c’est tout naturellement, n’ayant personne de plus « compétents » que nous, que Bernard et moi avons effectué l’entretien du Rallye. Un gros travail, pour nous, a été à l’époque de démonter le train avant, de le faire ressouder par un artisan soudeur agréé aéronautique puis de remonter le tout à la grande satisfaction du contrôleur Veritas de l’époque ! Et à la grande satisfaction de notre trésorier car le contrôleur Veritas nous avait, dans un premier temps, demandé de changer la jambe de trains pour une neuve ! 30 000 Frs de mémoire ! Autant dire que le club pouvait s’arrêter là sur ce simple obstacle !

Bernard Charrier en piste
Bernard Charrier en piste

Michel fit de Bernard un instructeur dès le début des années 90. Et c’est avec constance et efficacité que Bernard remplit son rôle de formateur jusqu’à aujourd’hui où il poursuit son rôle d’éducateur. Sans avoir l’expérience de Michel acquise au sein de l’Armée de l’Air, Bernard a prouvé à l’envi qu’il était un grand instructeur ayant beaucoup appris de son aîné.

Aujourd’hui encore et sans jamais avoir arrêté, Bernard continue à bichonner les machines de Touraine Planeur. L’hiver on le voyait avec son complice Yann Detoc, décédé en début d’année 2018 d’une chute, s’affairer sur les nombreux planeurs du club pour l’entretien annuel, pour des réparations, pour du regelcoatage…

Un travailleur infatigable au service de Touraine Planeur.

Jean-Paul Gousset

Jean-Paul Gousset

Jean-Paul est l’homme discret par excellence. Son rôle : trésorier de l’association. Certes il n’a pas été le premier adhérent à occuper ce poste puisqu’un autre Jean-Paul, Fergé celui-là, a œuvré pendant quelques mois. Mais il a été celui qui a mis en place nos comptes aux normes comptables avec une rigueur infinie. Tous les conseils d’administration auxquels il a appartenu lui ont fait une confiance absolue. Il est un des rares personnages à n’avoir jamais été contesté. Ses chiffres n’étaient jamais mis en cause ! Pour être plus complet sur notre trésorier, il faut savoir que ne voulant pas dépenser d’argent pour acquérir un logiciel comptable il s’en est fabriqué un !

J’avais moi également, confiance absolu en Jean-Paul. Lorsqu’un projet me traversait la tête ou que des dépenses imprévues survenaient les choses étaient simples :

  • Jean-Paul pouvons-nous absorber une dépense de telle somme ?

La réponse était toujours laconique : oui ou non ! Et si c’était oui, alors il nous disait comment faire, quel montant il convenait de trouver au comptant et quel emprunt je pouvais négocier et jusqu’où j’étais autorisé à aller. Si c’était non, point besoin d’y revenir ! C’était non, un point c’est tout ! Un jour que la fédé me pressait d’acheter un remorqueur qu’elle nous avait prêté en guise de troisième machine, je lui avais posé la question fatidique 

  • Combien puis-je mettre ?
  • Zéro !

avait été sa seule réponse ! Je suis donc parti à la négociation avec Yves, le secrétaire général de la FFVV avec… pas un sou en poche ! Bien aidé par Marcel Juillot, infatigable président de l’ANEPVV, nous avons arraché le remorqueur pour « zéro ». Il est vrai que le premier avion que m’avait vendu Yves, le F-BNSR était une poubelle payé 150 000 Frs ! Au moment du lancement du club nous n’avions pas « vu » l’état de la machine que la fédé nous vendait à tempérament bien certaine de récupérer son avion lorsque nous nous casserions la gueule après avoir encaissé une sorte de loyer !

La gageure d’avoir acheté un avion « sans un sou » avait bien fait rire Jean-Paul ! Il racontait à qui voulait l’entendre : « je lui dis d’acheter l’avion à zéro franc et il le fait ! »

Instructeur vol à voile lui-aussi, Jean-Paul affectionnait particulièrement les vols école sur la campagne. C’est lui, avec un élève que nous sommes allés chercher du coté d’Amboise dans un champ de cornichons, ce qui a donné lieu à bien des plaisanteries !

La qualité de sa gestion, je l’ai ressentie violemment lorsqu’il a décidé de quitter le club pour voler davantage avec le petit avion monoplace qu’il venait de s’acheter. En quelques mois les problèmes sont survenus car les analyses n’étaient pas les mêmes et ne possédaient pas l’acuité et la précision des siennes. J’ai alors perdu ma tranquillité d’esprit pour quelques longues années jusqu’au moment où est arrivée Lucette qui était une professionnelle retraitée de la gestion d’entreprise.

 

 

Jean Potard

Jean Potard

Jean, fils d’agriculteur de la région du Lathan en Indre et Loire, était un taiseux. Jamais un mot inutile n’est sorti de sa bouche ! Dès les premiers problèmes survenus à Amboise-Dierre, Jean s’est rangé au coté des vélivoles avec retenue mais détermination. Lorsque le conseil d’administration des Ailes Tourangelles s’en prit à moi de la manière la plus odieuse qui soit en écrivant à la direction générale de mon entreprise pour « dénoncer » mes façons de faire, Jean écrivit une lettre au président dont il m’adressa le double. Cette missive, fort bien tournée, est sans aucun doute la plus belle lettre de soutien jamais reçue.

Jean était passionné de machines anciennes. Sa formidable mémoire lui permettait de connaître l’histoire de chaque machine depuis la conception jusqu’à l’ultime modification de la dernière version ! Un jour que nous avions monté avec la ville de Tours une exposition sur l’histoire de l’aviation – c’est pour cette exposition que nous avons tenté avec les pompiers d’accrocher, mais sans succès, un planeur au plafond de la salle des fêtes –  Jean attira mon attention sur une maquette de Fieseler Storch. Mais, décidément non, je ne voyais rien de choquant.

  • Tu vois à l’intérieur de la cabine, la roue à droite, elle était rouge, pas bleue !

Il devait bien être le seul à avoir vu cette erreur commise par le maquettiste mimile !

Lorsque nous avons acheté un Bijave et un Javelot au club de Mulhouse, c’est Jean qui fit les voyages avec Jean-François. Les longs voyages car la remorque Bijave n’était pas capable de dépasser les 70, 80 km/h et les conversations étaient courtes avec lui !

Jean passait des heures à l’atelier sans se plaindre et loin des bavardages incessants de ceux qui viennent faire de la figuration. Il passait aussi de longues heures dans le Rallye comme pilote remorqueur sans jamais récriminer. Jean a été un pilier des débuts du club par son engagement et son implication. Jean nous a quitté après une courte et rapide maladie, peu de temps après la disparition brutale et dans des circonstances dramatiques de sa sœur Claudette.

Jean a été un formidable pilier des débuts du club. Qu’il soit ici remercié.

Jean-Pierre Colle

Jean-Pierre Colle

Président fondateur de Touraine Planeur
Président fondateur de Touraine Planeur

Je ne vais certainement pas faire l’apologie de mon propre rôle dans cette affaire. Les plus curieux des lecteurs qui auront la patience de parcourir ces pages pourront se faire une petite idée de l’énergie qu’il a fallu dépenser pour parvenir à créer puis faire vivre ce club. Les différents conseils d’administration que j’ai menés ont connu nombre d’opposants, certains sincères et que nous avons écouté ou avec lesquels nous avons débattu, d’autres plus utopistes ou rêveurs que la moyenne ! L’un de ces opposants, homme que j’appréciais énormément pour le travail minutieux qu’il effectuait au sein du club a pu me dire un jour : « tu vois, Jean-Pierre, moi, je n’aurais pas emprunté un sou ! J’aurais créé le club et j’aurais mis de l’argent de côté jusqu’à temps de pouvoir acheter le terrain ! »

D’autres furent des opposants météoritiques – ils existent je crois dans toutes les associations – arrivant pour dire que ce n’est pas comme ça qu’il faut s’y prendre, qu’il existe d’autres méthodes plus efficaces, qu’ils vont nous apprendre comment faire, qu’il faut mener un club comme une entreprise… Puis ils disparaissent du club à la vitesse de l’éclair car ils sont en constante opposition avec tout le monde y compris le personnel salarié qui en a rapidement marre des exigences de ces donneurs de leçons et d’ordres ! Le dernier en date que j’ai connu et auquel je me suis sévèrement heurté, était tout à fait gratiné ! Un côté attachant apportant avec énergie son aide à divers travaux, s’impliquant à fond dans mille bricolages nécessaires, ne comptant ni son temps ni parfois même son argent ; de l’autre, un côté agaçant de monsieur qui sait tout, connait tout, à un avis sur tout y compris sur le vol à voile et la formation alors même qu’il découvre la chose ; un côté sombre qui veut diriger tout le monde avec autorité, régenter salariés et adhérents ! Mais une association, ça ne fonctionne pas comme ça ! Les adhérents sont des êtres libres qu’il faut convaincre, ils ne se dirigent pas à la baguette ! Pour cette raison, il me semble plus difficile de mener une association qu’une entreprise !

Les plus grandes oppositions concernaient le taux d’endettement du club ! C’est vrai qu’il a toujours été élevé mais il a toujours été géré et les emprunts remboursés même si ce fut parfois avec retard. Mais quelles contradictions chez certains qui souhaitaient par exemple un nouveau hangar, des nouveaux ateliers, des nouveaux bureaux… et qui refusaient les emprunts allant avec la réalisation !!! Et puis soyons clairs ! Le montant des subventions obtenus, notamment dans la période 1998-2015 représente près de 80% des investissements réalisés ! Alors, fallait-il emprunter ou pas ? Pour nous, Michel et moi, les emprunts n’étaient pas un problème tant que nous pouvions prévoir les revenus nous permettant de rembourser ! Le pari le plus osé fut sans aucun doute celui qui nous a permis l’achat des 17 hectares au Louroux. Nous étions une petite quarantaine. La stabilité des adhérents était proportionnelle à la confiance qu’ils nous manifestaient ! Et nous avons emprunté 350 000 Frs ! Près de 9 000 Frs par adhérent ! Le ratio d’endettement s’établissait alors à 6,87 !!!En 1991, Michel négocia avec bonheur une reprise de ce prêt par la FFVV et l’ANEPVV prévoyant un étalement de la dette.

Nombreux étaient ceux qui prévoyaient notre échec ! L’implication en vol de Michel, la rigueur extrême dans la gestion comptable de Jean-Paul,l’enthousiasme que je mettais à créer notre association, la fidélité des adhérents qui ont cru en nous a eu raison des pessimistes et des obstacles les plus rudes !

Alors que vive longtemps TOURAINE PLANEUR pour le plaisir du plus grand nombre !